Retrouver sa confiance en soi en 5 étapes
Vous avez l‘impression que vous patinez, que vous ne parviendrez pas à atteindre vos objectifs, que vous n’êtes plus soutenu(e) par vos supérieurs et collègues, voire seul(e) à affronter ? Vous n’êtes plus bien certain(e) de vos compétences et de leur adéquation au poste que vous occupez ? Ne lâchez pas et réagissez …
- Lâchez prise sans culpabilité.
Commencez donc par ne plus vous en vouloir de vos propres doutes et de votre ralentissement. Il est bien normal de n’être pas toujours au top, hyperactif et invincible. Accordez-vous le droit au faux-pas, à l’hésitation, à une perturbation de passage, qui se dissipera d’elle-même face à l’action. « Je doute, donc je suis » … Songez que ces instants d’obscurité légère et passagère sont également là pour vous permettre de redéfinir vos contours professionnels et personnels, ainsi que vos attentes et pour vous relancer un peu plus fort, un peu plus loin. - Précisez les contours du malaise.
Il est nécessaire, toutefois, de cerner le problème professionnel en vous interrogeant sur la panne : le doute est-il lié à vos compétences, votre activité, vos collègues, votre n+1, votre entreprise ? Où commence l’affaissement de votre bien-être ? Etes-vous bien certain que vous ne mélangez pas, ici, un motif professionnel et un malaise personnel … ? Osez regarder en vous sans filtre, lancez-vous afin de démêler les nœuds et d’attraper le fil qui vous permettra de retrouver le chemin vers la lumière simple du quotidien et de l’action. - Parlez-en.
Ne vous isolez pas. Au contraire, ayez la sagesse de vous entourer de gens honnêtes et compétents (collègue ancien et apprécié, boss, coach, …), qui ont du recul, et qui vous aideront à vous exprimer dans le but de vous libérer de ce qui vous pèse, vous freine et vous empêche de prendre votre envol sereinement. - Relativisez
Cessez de vouloir atteindre l’inaccessible à tous prix et de courir après la perfection. Sachez faire la part entre ce que vous pouvez, effectivement, accomplir et ce qui ne dépend pas de vos talents directs, auquel il va falloir naturellement renoncer, sans vous en vouloir, sans amertume, et sans culpabilité mal placée. Vous n’êtes pas tenu(e) à l’impossible. Demeurez réaliste, pragmatique et ne fonctionnez pas au jugement castrateur permanent. Acceptez avec philosophie les limites du fonctionnement et les vôtres, s’il en est.
Votre confiance en vous ne doit, en aucun cas, reposer sur vos réussites immédiates dans votre poste. Le talent est plus vaste que cela. Relativiser, c’est aussi remettre les réalités à leur place et bien comprendre que ce projet n’était pas réalisable en 3 mois comme demandé, mais bien en 12. - Apprenez à vous auto-congratuler et à être satisfait.
Si vos supérieurs directs et indirects ne sont pas capables de vous apporter, quand il le faut, une juste reconnaissance, ayez l’intelligence de vous l’offrir seul(e) ! Ayez la grâce et la finesse de vous accorder et de vous reconnaître vos mérites, de prendre conscience de vos forces et atouts réguliers et spontanés, ceux-là même qu’il s’agit de capitaliser afin de retrouver confiance et puissance. Pour les identifier, fouillez dans votre parcours professionnel, là où se situent vos réussites, aptitudes ; identifiez des situations analogues où vous vous en êtes sorti(e), avec brio. Pour résoudre vos hésitations actuelles, retrouvez, en rebondissant sur vos précédents succès, votre état émotionnel positif, source de toute créativité.